Impressions personnelles, après 8 années...

Pourquoi recevoir dans notre maison d'hôtes ? Pourquoi ouvrir ainsi notre maison aux autres ?
Avant tout, pour le plaisir de vous faire plaisir ! Pour que vous puissiez vous délasser dans ce lieu qui a un côté magique, pour que vous puissiez passer "un moment d'éternité sur les hauts de Gordes". Comme beaucoup le disent, on ne se lasse pas de ce paysage toujours le même et toujours changeant, empreint de sérénité.
Dans notre maison, nous souhaitons vous accueillir du mieux possible, faire que chacun s'y sente bien, comme chez soi. Il nous appartient d'être disponibles à vos demandes, à vos attentes, ni trop, ni trop peu, en essayant de respecter au mieux la sensibilité de chacun.
Il arrive, rarement, que le contact ne passe pas. Accord dissonant ?
A contrario, de temps en temps, en fonction d'accords parfaits, de sensibilités indéfinissables, l'échange va loin, pour des découvertes et des enrichissements réciproques.
Mais toujours nous sommes nous-même, chaque jour avec nos joies que nous cherchons à partager, mais aussi nos peines qu'il est parfois dur de dissimuler, chaque jour nous cherchons à être là pour votre plaisir.

Pour illustrer cette sérénité, nous vous offrons un moment de méditation, en lisant les commentaires ci-dessous !
Un lied de Mahler, " Ich bin der Welt abhanden gekommen " (J'ai pris congé du monde) interprété par Dietrich Fischer-Dieskau (né aussi un 28 mai, décédé un 11 mai comme Gustav Mahler).

Jamais, un musicien n'a décrit d'une manière plus bouleversante "l'atmosphère d'accomplissement total", "le sentiment qui nous emplit et qui monte jusqu'aux lèvres, sans pourtant les franchir". Jamais on n'a atteint une telle intensité d'expression dans l'immobilité absolue, à une telle suspension du temps, à ce mysticisme presque oriental, à cette immobilité harmonique et tonale autant que rythmique, qui font de ce lied comme un miroir fascinant où se reflète le ciel.
Henry-Louis De La Grange